Le souvenir français de la Robertsau

Le SOUVENIR FRANCAIS DE LA ROBERTSAU Une nouvelle équipe a pris en main les destinées du comité du Souvenir Français de la Robertsau fin 2011. Après trois années de fonctionnement, nous avons pu constater que cette association nationale est fort mal connue des Français et en particulier des Robertsauviens. Gardien de notre mémoire, le SOUVENIR FRANÇAIS, fort de ses 200 000 membres, femmes et homme...s de tous âges et de toutes origines sociales, présent dans tous les départements de France Métropolitaine et d'Outre-Mer, créé en 1887 et reconnu d'utilité publique depuis 1906, est une des plus anciennes associations privées françaises. Son président national actuel est le Contrôleur Général des Armées Gérard Delbauffe. Notre comité de la Robertsau, présidé par le colonel (H) Jean Chuberre, dépend de la délégation générale du Bas-Rhin dont le Délégué Général est le lieutenant-colonel (ER) Albert Lefèvre. Strasbourg possède trois comités : Strasbourg-centre, Cronenbourg et la Robertsau. Le Souvenir a deux objectifs : - la conservation de la mémoire de celles et de ceux qui sont morts pour la France, et l’entretien des tombes et des monuments élevés à leur mémoire, - la transmission des valeurs de la République aux générations successives. Concernant le premier, nous avons à notre charge les onze tombes répertoriées dans nos deux cimetières. Pour le second, nous avons entrepris de collaborer avec le milieu scolaire. Cependant, ces objectifs ne prennent pas en compte la spécificité de l’Alsace qui a eu des morts sous les deux uniformes, français et allemand, c’est pourquoi, nous tenons à honorer également tous nos morts pour « fait de guerre », sans exception. Nous sommes responsables de la cérémonie du souvenir du 1er novembre que nous organisons, et nous participons à toutes les manifestations patriotiques de la Robertsau, et de Strasbourg dans la mesure du possible. Nos projets spécifiques sont nombreux : Tout d’abord, il y a la réalisation d’un Sentier du Souvenir ». Il s’agira de s’appuyer sur les noms des rues, et sur les quelques lieux « porteurs de mémoire » pour réaliser un itinéraire du souvenir dans notre quartier. Il est envisagé de le construire avec des enfants, mais surtout avec la connaissance des habitants. C’est pourquoi, je me permets de renouveler mon appel à ceux d’entre vous qui sont détenteurs de faits historiques même les plus minimes, et à ceux qui accepteraient de se joindre au groupe qui a commencé à travailler sur le projet. Une fiche sera réalisée pour chaque lieu, et portée à la connaissance des habitants. Elles seront toutes regroupées dans un document qui pourra prendre deux aspects, un papier et un numérique. Un support informatique (blog) rendra compte de l’avance des travaux. Le travail effectué, nous demanderons à la ville un fléchage de l’itinéraire. Parallèlement, nous entreprenons des recherches sur les Robertsauviens « morts pour la France », afin de retracer leur « histoire », en liaison si possible avec leurs familles. Nous avons aussi pris contact avec les responsables des différentes structures scolaires du quartier, afin d’envisager des actions d’information. Des premiers entretiens ont déjà été engagés avec les écoles Adler et de la Niederau. Si vous partagez notre conviction que la transmission de la mémoire et des valeurs de la République ne doit pas être seulement l’apanage de quelques personnes, je vous propose de prendre contact avec nous.

Comments

[PFEIFFER]

Madame Jacqueline-Knecht,

Objet: votre réponse dans les DNA du 3 mai 2015.



Vous avez compris que mon article ne s'adressait pas au Souvenir français mais au journaliste des DNA.Il est important de chasser les contre-vérités.

La rue Ceslav Sieradski a été attribuée à ma demande. J'ai été contacté par les Services de la ville pour proposer cette rue. Lors de l'inauguration, on a "oublié de m'inviter" ? Plus tard, je constate que dans cette rue personne n'habitera jamais, aucune entrée d'immeuble, aucune boîte aux lettres ! Personne n'écrira jamais le nom de Ceslav Sieradski ! !

J'ai rencontré plusieurs fois Jean-Baptiste Frappat qui a réalisé le documentaire la Main noire et j'ai été à la première projection à Fr3 où je sui d'ailleurs intervenu pour apporter des précisions.



En date du 4 mars 2014, la ville de Strasbourg, me répond qu'il n'est pas possible de dénommer un deuxième espace du même nom, sans risquer des problèmes de confusion qui pourraient avoir des conséquences regrettables, pour ne pas dire "dangereuses" ! Il s'agirait lors de la restructuration de la Place Henri Will de baptiser le square prévu en face de l'établissement Foyer de la Jeunesse Charles Frey- du nom de Ceslav - tout comme à Barr devant le lycée où le square porte son nom.

Ce qui est possible à Barr, "est dangereux" à Strasbourg ! Cette appellation d'un square - juste en face de l'orphelinat - où a grandi Ceslav après la mort de sa mère, aurait été à défaut de sépulture un acte symbolique extrêmement fort - bien plus fort que le nom d'une rue où personne n'habite. Ce point a été abordé en assemblée générale mars 2015 de notre association devant Mme Suzanne Kempf représentante de la ville de Strasbourg et Mr Jean-Philippe Maurer Président du Conseil d'Administration du Foyer de la Jeunesse Charles Frey.

En 2009, l'association des Anciens Élèves a inauguré une plaque à l'entrée du Foyer de la Jeunesse Charles Frey, en présence de Richard Seiler représentant le Souvenir français.

Début 2015, à ma demande ,l'établissement Charles Frey a baptisé la salle des Conseils du nom de Ceslav.

L'association des Anciens Élèves que je préside , continuera de perpétuer la mémoire de cet orphelin. Mais, nous avons l'impression que Ceslav reste orphelin ! même aujourd'hui !

Merci pour votre engagement et bonne continuation dans votre travail de mémoire.

Christian PFEIFFER

Président de l'AAE

24, rue de Douillac

67610 LA WANTZENAU

03.88.96.69.24

pfeiffer@evc.net